La SVI et KUNSTSTOFF.swiss se sont adressées conjointement au Conseil fédéral pour lui demander d’exclure l’industrie de l’emballage et des matières plastiques des mesures de contingentement et de déconnexion du réseau.

L’Institut suisse de l’emballage SVI et KUNSTSTOFF.swiss se sont adressés ensemble au Conseil fédéral afin d’attirer son attention sur les conséquences dramatiques pour nos industries d’importance systémique en cas de contingentement de l’électricité et de coupures de réseau.

Dans une lettre personnelle, les deux associations ont expliqué que de telles mesures auraient de graves conséquences sur l’approvisionnement de notre pays en biens de première nécessité tels que les denrées alimentaires et les médicaments. Les emballages sont indispensables pour protéger les denrées alimentaires, les médicaments, les produits chimiques et autres produits de première nécessité, et pour les rendre transportables et stockables, ce qui est une condition sine qua non pour une distribution dans toute la Suisse.

Il a également été souligné que l’industrie du plastique fournit également des matériaux et des composants essentiels à des secteurs critiques tels que la santé, l’industrie pharmaceutique, l’industrie alimentaire, la construction et la mobilité. Une restriction de l’industrie de l’emballage et des matières plastiques mettrait en péril l’approvisionnement dans de nombreux domaines d’importance systémique et entraînerait en outre des coûts économiques élevés.

En complément, l’attention du Conseil fédéral a été attirée sur le fait que les coupures de réseau de quelques heures entraînent des pertes de production beaucoup plus longues, car les installations complexes doivent être arrêtées puis redémarrées de manière contrôlée.
De plus, en raison de l’article relatif aux gros consommateurs (GVA), l’industrie a déjà mis en œuvre d’importantes mesures d’économie d’énergie dans la plupart des cantons.

Tous deux sont par ailleurs conscients des prix exorbitants de l’énergie et et s’engagera dans la mesure de ses possibilités auprès des autorités et des exploitants de centrales pour améliorer la situation.